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EAU
VIVE intervient dans quatre pays d’Afrique, le Sénégal,
le Burkina Fasso, le Niger et le Mali. |
En 2003, la mission s’est rendue au Niger. Il ne restait
que le Mali, le choix s’est donc porté sur ce dernier
pays.
En France, le problème de l’émigration malienne fait souvent
la une des journaux, la pauvreté de ce pays est malheureusement équivalente à celle
du Burkina Fasso, mais les maliens (certaines régions plus particulièrement)
ont une tradition de départ pour la France, où des réseaux
sont installés pour les faire venir et les « accueillir ».
Il était intéressant de témoigner aux maliens que des français
prenaient conscience de leurs difficultés de vie, et leur permettre de
mieux vivre dans leur pays dans de meilleures conditions.
Pour cette mission, EAU VIVE a désigné Ely DEMBELE, Conseiller
technique d’EAU VIVE BAMAKO pour nous accompagner durant cette mission à la
découverte des différents villages pour lesquels, l’ONG a
réalisé des puits, des écoles. KALILOU sera notre chauffeur
attentionné. |
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2. LES OBJECTIFS DE LA MISSION |
La mission consiste dans un premier temps, à aller à la
rencontre des villages inscrits dans le cadre d’un partenariat
avec l’ONG EAU VIVE. |
Dans ce contexte, il faut motiver les
chefs de villages, les anciens et sages, les élus et les
associations des femmes. Le discours est le vecteur essentiel pour
susciter une dynamique nécessaire à l’évolution.
Dans un deuxième temps, elle a pour but en France d’informer,
sous la forme d’un compte- rendu, des visites aux différents villages
rencontrés, des techniques de l’ONG et la réaction des
villageois à ces actions, de sensibiliser le personnel du Groupe Crédit
Agricole à l’intérêt de l’action de l’Association
de l’Eau pour le Sahel, afin que chacun puisse répondre modestement
mais efficacement aux manques de ressources de ces régions du Monde,
et ceci grâce aux différents abondements.
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3.
DESCRIPTION DE LA MISSION d’EAU VIVE |
EAU VIVE mène des actions qui s’inscrivent dans
la durée.
Pour cela, cette ONG développe des programmes en trois étapes
:
1. Faire prendre conscience aux villageois qu’ils sont eux aussi responsables
de leur développement.
2. Leur donner les moyens d’accéder aux critères minima
d’une vie décente, la nourriture, l’hygiène et la
santé, l’éducation. L’eau est le dénominateur
commun à ces trois termes.
3. Leur permettre de développer des projets productifs pouvant aboutir à une ébauche
d’économie locale.
Il faut souligner que l’action d’EAU VIVE, est en
corrélation avec les mesures gouvernementales maliennes.
Le rôle de chacun dans cet échange est bien déterminé :
LE VILLAGE est à l’initiative de ses projets, de leur priorité et
de leur programmation
Il est responsable collectivement et solidairement de leurs engagements, coordonne
ses actions, mobilise activement ses diverses ressources humaines et financières
pour réaliser ses projets. (pour chaque action une participation des
villages est obligatoire) Le village choisit ses partenaires financiers et
choisit les partenaires techniques avec EAU VIVE. |
EAU VIVE vient en complément financièrement du village
; ce n’est pas le village qui participe aux projets d’EAU
VIVE mais l’ONG qui participe aux projets du village.
Et propose aux villages deux types de contrat :
- Des contrats d’action qui sont conclus pour les différentes actions à réaliser.
- Un contrat de développement qui associe le village et l’ONG pour
une durée maximale de 10 ans dans les actions telles que l’eau,
la santé, la production, l’instruction et l’animation. |
Comment se passent les paiements des actions :
- Le village s’acquitte directement de ses paiements auprès du
partenaire technique : 70 % pour le démarrage des travaux et son solde à l’achèvement
de l’action.
- EAU VIVE s’acquitte de ses paiements auprès du partenaire technique
après le paiement du village. |
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En préparation : Voyage prévitionnel au Mali en novembre 2005
Bonjour à tous
Donc, je repars au Mali avec mon pote Christophe.
On décolle le 31/10 pour atterrir (j'espère) à Mopti. Puis on se dirigera vers un village du Pays Dogon (la di don) au doux nom de Younga Na pour lequel une assos d'anthropologues essaie de maintenir leur culture très particulière et dont l'origine reste mystérieuse ( genre Basque..).
Au programme, marche sous le soleil et palabres sous l'arbre du même nom ( le pied quoi..).On y restera jusqu'au dimanche.
Ensuite, on verra..probablement un bout de descente du Niger, des visites de villes telles que Mopti, Djénné, Ségou..etc. Le tout en transport local.
Tout en se balladant, il ne faudra pas oublié que nous devons être le dimanche à Bamako ( c'est jour de mariage) le 13 ou 14/11 où nous sommes attendus par Ely Dembélé qui travaille pour l' ONG "eau vive" et que j'ai connu l'année dernière. Dire qu'il nous attend est un oephémisme...
Là, nous aurons jusqu'à mardi 15 pour faire la fête et re re discuter. Le 16 retour
Voilà, voilà Donc à bientot pour les nouvelles aventures de Tintin reporter sur le Café du globe !!
Bises à tous et à bientôt
François |