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MISSION MALI
Tintin reporter L'accueil
15 - 22 mars 2004
Une solidarité, une dynamique
RAPPORT 2004
Exposés Villages de FALADIE et KENENKOU

 

Le discours de Marie-Claude

« Puisque vous êtes venus à notre rencontre, il serait dommage de ne pas vous demander » :
__l’installation d’un forage (motopompe) près de l’école
__une clôture pour le verger des manguiers »

_Insiste sur la nécessité de la scolarisation,notamment pour les filles
__Encourage des visites régulières au centre de soins
__Note les réalisations maraîchères
__Explique le rôle et les appuis que peut offrir ONG Eau vive
__Insiste sur la nécessité que tout progrès doit être àl’initiative de la communauté des villages
__Remerciements
Exposé des villages visités

2 parties (liées aux deux villages visités)
_ 1er village : La tradition et à la recherche de l’eau
Traditionnel, à la recherche de l’eau pour son développement, ce qui permettrait aux femmes de se libérer du temps pour se consacrer à d’autres activités.
Village bien organisé au niveau administratif, les anciens sont influents. La structure administrative du groupement de villages était très présente. L’Adjoint au Maire nous a accompagné pendant tout le séjour et nous avons rencontré les anciens à plusieurs reprises.
_ 2ème village : La présence de l’eau et l’espoir
Sa structure administrative est moins évidente, ce village semble exister sans vraiment d’organisation fondamentale, mais une impression d’opportunisme qui laisse libre cours à toutes les initiatives se dégage. Rien n’est vraiment structuré mais tout réussi à ce village.
Le paradoxe avec le premier village est concrétisé par l’existence du marigot qui grâce à des pompes motorisées permet la culture de jardin, de maraîchage, des vergers, avec production de fruits et légumes.


Les femmes ne sont pas organisées en association, l’Islam semble avoir été plus influent dans cette contrée ; cette influence s’est effectuée lors de la construction d’un puits, les ouvriers ont initiés les villageois à ces pratiques.
Dans ce groupement, existe un centre de soins, dirigé par une matrone. Ce centre possède les médicaments de base pour les traitements les plus indispensables (Anti-paludéen, etc…).
Dernier jour : Bamako
Nous avons eu la possibilité de rencontrer Etienne H. TOE, responsable d’EAU VIVE et Richard TOE, chargé d’une mission de conseil auprès du gouvernement Malien en ce qui concerne la décentralisation. Projet prévu dans un futur proche au MALI. Pour lui les enjeux sont multiples, il s’agit de créer de nouvelles entités (les communes dirigées par un Maire et des conseillers élus), mais aussi de tenir compte des autorités traditionnelles. Les différents acteurs et élus locaux sont désormais reconnus comme force de négociation et décision. Il doit résulter une stratégie de développement local.
Il insiste aussi sur le fait qu’il doit y avoir une stratégie de reconnaissance culturelle, revalorisant les cultures plurielles du Mali sans les réduire à des folklores.
Ces réformes donnent un nouveau poids à la coopération décentralisée. Dans ce contexte, le partenariat avec EAU VIVE en sort renforcé.
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La sagesse africaine nous semblait évidente
le thème le plus important est :
L’initiative doit être donnée à la population et les décisions doivent venir de la base, pour être applicables et durables.
Exemple :
Le gouvernement malien voulait voir disparaître la tradition des scarifications permettant de connaître l’origine des villageois. La réflexion a été faite dans les villages et la solution a été trouvée :
_ Le NOM DE FAMILLE a permis cette reconnaissance, les scarifications n’étaient plus nécessaires.
Les rivalités entre villages étaient présentes et n’étaient pas canalisables. Dans le même contexte, une idée à germée, traiter les gens des autres villages par la dérision, la moquerie uniquement pour sourire. C’est ainsi que notre chauffeur s’est vu offrir des haricots non consommables lors de notre première visite au village de FALADIE, il n’était pas né dans cette région.
Aujourd’hui, la réflexion porte sur un problème beaucoup plus difficile à faire disparaître, le poids de la tradition et des personnes pratiquant cette méthode sont tenaces : l’excision des jeunes filles et, d’une façon moins importante, la circoncision des garçons. Une réflexion est en cours mais n’a pas encore trouvé de solution.
Les points communs aux deux villages

Lors des réunions avec les autorités des deux villages, nous avons souhaité participer sous forme d’un don en argent (3.000 F CFA) à la création d’un fonds permettant à l’association des femmes de commencer une activité. Ce geste était essentiellement symbolique, nous savons pertinemment que les femmes en Afrique sont les maillons essentiels au développement, même si les hommes possèdent le pouvoir de décision.
Tous les villages sont en recherche d’eau pour leur utilisation journalière vitale, donc en demande de construction de puits.
La demande de scolarisation des enfants est importante, mais les structures existantes sont déjà financées par le groupement des collectivités, l’Etat ne supporte pas financièrement cette éducation faute de moyens, toutes les demandes supplémentaires doivent être prises en charge par les villages aussi, d’autres besoins se font sentir, liés à l’école et ne trouvent déjà pas de fonds : logement des instituteurs, construction en dur ou réparation des classes existantes, fournitures scolaires, possibilité de cantine pour les enfants dont le domicile est éloigné, etc…
Pour ne pas scolariser les enfants, les parents invoquent souvent que l’école est une initiation à la délinquance et forme des bandits.

LES MOMENTS FORTS

__Accueil
__Match de foot
__Centre de soins
__Parrainage d’Elizabeth Junior
__Les danses des « Masques », avec la résurgence des traditions anciennes liées aux cérémonies occultes

CE QUI NOUS MARQUE

__Le nombre important d’enfants
__Le travail des femmes
__Le poids de la tradition et l’empreinte de l’Islam
__Le sens de l’accueil
__Les danses

 

La DEMANDE SPECIFIQUE D’ELY
Une formation devra être faite à une personne pour l’entretien et les réparations de forage. Tant que cette personne n’est pas recrutée et formée, il n’est pas concevable de construire ce genre de puits.

CONCLUSION
Les demandes des autorités étaient très nombreuses, nous avons ressenti très intensément que l’aide apportée était un premier soutien essentiel mais restait très insuffisante par rapport aux demandes légitimes : livres et matériel pour l’école, création d’autres écoles avec installation des instituteurs, centre de soins, médicaments.
Mais l’eau reste l’avenir et l’espoir des villages.
Après avoir été à la rencontre de FALADIE, village traditionnel du Sahel, avec ses demandes de construction de puits, la visite de KENENKOU nous redonne une lueur d’espoir et avec l’eau, bien évidemment tout redevient possible ; alors il faut continuer ce qui a été déjà été fait, ne pas relâcher l’effort. Après avoir résolu les problèmes d’eau, il faut s’occuper de l’école, des centres de santé, de la formation sanitaire, du travail de l’association des femmes.
Notre mission est une goutte d’eau dans le « marigot », mais les « petits ruisseaux font des grandes rivières ».
Il reste tant à faire …

 

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Description de la mission d’Eau Vive
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- La danse des masques
- Déroulement des visites, commentaires au jour le jour dans les villages visités.
- Discours de Marie-Claude, exposés des villages visités, points communs aux 2 villages.

 

 
 
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