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JAZZ INTRO : DUKE ELLINGTON |
Je
crois qu'il eût été présomptieux de ma
part de présenter "le Duke" tellement
son oeuvre est immense, colossale. La plupart des standards
de jazz sont de lui ! c'est réellement époustouflant
!Je me propose donc de vous relater la journée de son 70em
anniversaire, au travers d'un de ces disques : |
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"1969, All star white
house tribute to Duke Ellington" |
Enregistrement
du concert à la maison blanche (Rien à jeter dans
ce disque !) |
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titre
écouté : It don't mean a thing
( If it ain't got that swing), avec Dave
Brubeck, Paul Desmond, Gerry Mulligan, Milt Hinton et Louis Bellson |
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Anniversaire
partie à la maison blanche |
Band'Artists |
trumpet/flugelhorn |
Bill Berry |
Clark Terry |
Trombones |
Urbie Green |
J.J.Johnson |
Sax : Alto /Bariton |
Paul Desmond |
/Gerry Mulligan |
Piano |
Dave
Brubeck |
Earl
Hines |
Billy
Taylor |
Hank
Jones |
guitar |
Jim
Hall |
Bass |
Milt
Hinton |
Drums |
Louis
Bellson |
Singers |
Mary
Mayo and Joe William |
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Washington
DC, rafraîchi par une giboulée. Duke Ellington est
arrivé à cette maison où son père travailla dans l'administration
Harding.
On était au soir du 29 avril 1969 et le Duke fut accueilli
par une foule en liesse. Le Président Richard Nixon lui offrait
une réception pour fêter son 70em anniversaire et lui accolait
la médaille de la liberté.
Les invités au diner
sont réunis dans le hall et examinaient des coffrets contenant
porcelaine de Chine et autres cadeaux présidentiels historiques
tandis que le président et Mme montrèrent à Duke
Ellington et à sa soeur Ruth les quartiers privés.
La visite incluait également une démonstration du système
stéréo. Au dîner, pour quatre-vingts personnes, Ellington a répondu
au toast en son honneur avec une note sincère, la note bleue ?
En bas, les musiciens de la marine
jouent les mélodies d'Ellington. Après le dessert, le Duke
et son hôte ont salué cent invités supplémentaires, qui ont trinqué
au champagne en écoutant un trio de marine's. Parmi ses amis et
admirateurs, venu célébrer le maestro était Willie "le lion"
Smith dans son uniforme usuel de Derby, cigare et lunettes noires.
Deux
jours après, au Washington Star, le romancier Ralph
Ellison a écrit :
"placez Ellington avec Hemingway. Ils sont tous deux
les maîtres les plus endurants à l'entreprise humaine : La puissance
de l'homme à se définir contre les ravages du temps par
le biais artistique.” |
En résumé, et
pour paraphraser Franck Sinatra , je dirai :
«It was a very good day» |
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Pascal
Coquet alias Badmojo, troubadour |
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