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BIENVENUE A LA JAZZ TAVERNE du Café du Globe !

Ambiance pub, lumière tamisée, odeur de vieux cuir et de bois ciré, mélodies en sous-sol, luxe, jazz et volupté.
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John Coltrane -A love suprême- Document Verve
J'ai aimé le jazz depuis que mon pére, rentrant du boulot écoutait "Les Oignons" de Sidney Bechet, Claude Luter, Claude Bolling, les Haricots rouges...
Je crois que le déclic fut "Take five" de Paul Desmond par le Dave Brubeck Quartet.
Et puis le long de mon parcours j'ai acquis quelques connaissances, j'ai engrangé quelques infos, de ci, de là, cahin, caha. 
Mais trêve de bavardages et place au Jazz !
                           
pA la demande de quelques amis surfeurs et néanmoins musiciens,
j'ai ajouté quelques liens utiles pour le perfectionnement musical, et donc à l'épanouissement d'un instrument... (dans la colonne de gauche, un peu plus bas).

Bar « Le Bilboquet » 
Le club St Germain

A l’angle des rues Dauphine et Christine, il y avait le Tabou. Dans les fifties, Henri Renaud y menait le bal et c’est déjà Juliette Gréco que l’on croisait en premier.

De là il faut remonter, prendre à droite la rue de Buci et entrer sur les terres des Germanopratins. Au Furstenberg, pendant plus de quinze ans, André Persiani "Pepé" a habillé l’ambiance de ses accords et solos "block chords".

Traverser la rue de Seine. Avoir une petite pensée pour Prévert en quittant la rue qui sourit, ou en dégustant un verre de Sancerre au Bar du Marché.

Prendre à gauche, descendre la rue Jacob. En ces lieux, des clubs, il y en a eu. La Presqu’île, le Bar Vert, l’Echelle de Jacob. C'est dans ce dernier que Jacques Douai, chanteur, créa pour la première fois Les Feuilles Mortes de Jacques Prévert et Joseph Kosma. Plus loin dans la rue Jacob, on trouvait plus récemment La Villa. Le nouveau patron de l’hôtel a fait fermer le club pour y installer la salle des petits-déjeuners. On avait pu y voir pour la première fois, grâce à Danny Michel (merci Dany), Brad Mehldau, Diana Krall, Joshua Redman, Bill Stewart.

Il faut faire défiler la rue Jacob pour traverser la rue Bonaparte et prendre à gauche dans la rue Saint Benoît. Dans ce qui a été la 52ème rue du jazz français, il y a eu le Latitude, on y trouvait souvent les plus grands comme Billy Higgins, Tommy Flanagan, Ray Bryant

Cent mètres plus loin, il y avait le Montana. C’est René Urtreger qui tenait l’affiche. Toute une génération s’est pressée devant l’estrade pour jouer avec le délicieux pianiste be-bop. Entre les deux, le mythique Club St Germain - Bilboquet.

Créé en 1947 par une bande d’amis, le Bilboquet sous la houlette de Boris Vian a vu le jazz se croiser et se multiplier.

Des pierres hantées par les accords de Bud Powell, Bobby Jaspar ou Django Reinhardt font partie de notre patrimoine. Si les Etats-Unis sont le lieu de naissance d’une des plus belles formes d’expression artistique du vingtième siècle, la France fut la terre d’accueil du jazz. Nous avons su ouvrir nos salles de concert à Charlie Parker, Sidney Béchet ou Miles Davis. Pleyel ou l’Olympia étaient les cathédrales, le Club Saint Germain, le temple parisien voué au culte de la musique syncopée.

Un club qui à l’origine devait être un repaire de copains amateurs de jazz avec à leur tête Boris Vian, un club donc, qui a reçu les plus grands noms du jazz, Américains surtout, souvent contraints de venir exprimer leur talent en Europe. Miles Davis, Kenny Clarke, Duke Ellington, Art Blakey et les Jazz Messengers, Rhoda Scott, pour ne citer que les plus illustres, y rencontrent Claude Bolling, Claude Luter, Martial Solal, Sacha Distel, Stéphane Grappelli, Henri Salvador et tant d’autres immenses talents de l’hexagone.

Des chefs d’œuvres y ont été enregistrés, l’histoire du jazz français s’est écrite dans cette cave désormais légendaire.

Le Club St Germain - Bilboquet, haut lieu de notre patrimoine culturel est aujourd’hui menacé de fermeture définitive, en étant très bientôt transformé en simple brasserie. Nous voulons encore croire que ce projet pourra être d’abord ajourné, puis modifié, pour que Saint-Germain-des-Prés garde son dernier club de jazz.

Grâce aux amis du jazz mais aussi à tous ceux qui sont attachés à l’âme de Saint-Germain-des-Prés, ce lieu unique est sauvé... mais pour combien de temps ?
Vive le jazz au Bilboquet !

Ce qui me fait peur, c'est que la disparition progressive, systématique de lieux dit "mythiques" marque de façon indélébile l'irrémédiable progression du temps.
Tel un stupide rouleau compresseur avalant, effaçant sordidement toutes les créations de l'humanité.
Et ça, excusez-moi mais ça fait ch...
C'est d'ailleurs ce que j'exprime par ma signature, Carpe Diem Volubilis :
Volubilis n'est pas un nom latin, non, celui d'une cité romaine. Une cité d'art, splendide.
Cette ville située au Maroc représentait la quintessence du savoir faire artistique des romains. De ville florissante, elle n'est plus depuis bien longtemps qu'un tas de ruines enfoui sous les sables.
Ainsi le "Carpe Diem", expression favorite de Socrate, reprise par Epicure pour illustrer son concept (et auquel j'adhère) Carpe Diem, associé à Volubilis se voit renforcé d'une amère couleur.. Et l'on pourrait le traduire ainsi :
Cueillons dès aujourd'hui les fleurs de demain, et goutons l'instant présent, vite, car le temps efface tout...
Aussi je pense que cette histoire illustre bien le caractère éphémère de toute chose, Tempus Fugit…
Le gourmet déguste avec volupté les pétales de la vie.
D'ailleurs, Volubilis n'est-il pas le nom d'une fleur ...?
Pascal

En l'honneur du mois de l’histoire de la musique noire ...

Ces artistes afro-américains exceptionnels :
Non seulement ils sont les créateurs du genre, mais à chaque ère du jazz, ils apportèrent les contributions intégrales à définir le jazz comme nous le connaissons aujourd'hui, des styles vocaux de Betty Carter à la magie du clavier de McCoy Tyner.
Ces chefs d'oeuvre musicaux ne doivent pas être manqués, oubliés.

Ces réalisations sont bien souvent disponibles exclusivement par des iTunes.
Souhaitons que la vitalité et l'innovation de ces artistes vivront bien au-delà de l'âge numérique.

Verve Music Group en fait ici une présentation
La liste est incroyablement compléte, de plus en cliquant sur chaque disque on en a le contenu et on peut même écouter des extraits.

The Verve Music Group, the company with the world's most comprehensive jazz catalog, gives you sixty minutes from its greatest jazz artists: the hippest vocals, the swingingest big bands, the hottest combos, and the coolest rhythms. Their timeless music is your Finest hour.

LE JAZZ CLUB LIONEL HAMPTON DU MÉRIDIEN ETOILE

Les plus grands noms du Jazz s'y produisent depuis plus de trente ans ...

Le Jazz Club Lionel Hampton a un passé légendaire.
En 1976, Moustache, personnalité de la vie parisienne, musicien et gastronome, bien implanté dans le milieu du jazz, proposa au directeur général du Méridien Étoile d'animer l'hôtel en faisant jouer "live" de grands artistes en tournée en Europe.
Le Jazz Club était né et Moustache, jusqu'à sa mort accidentelle en mars 1987, régna en maître des soirées "jazz" de la vie parisienne au Méridien Étoile.
Depuis sa création, le Jazz Club Lionel Hampton a toujours su attirer les plus grandes pointures du Jazz.
On peut citer pêle-mêle Fats Domino, Lionel Hampton, Count Basie Orchestra, B.B King, Claude Bolling, Christian Morin, Michel Leeb, Sacha Distel, Cab Calloway, Oscar Peterson, Dr John Screamin'Jay Hawkins, Marva Wright, Ruby Wilson, Allen Toussaint, Solomon Burke, Ann Peeble, Francine Reed, Sherman Robertson, Spanky Wilson, Sonny Rhodes, Chermaine Neville, Jimmy Smith, Dee Dee Bridgewater, Dizzy Gillespie, Carrie Smith, Linda Hopkins, Monty Alexander, Tramaine Hawkins, Trudy Lynn, Cash Mac Call...
Aujourd'hui, la direction artistique est orchestrée par Jean-Pierre Vignola et Didier Tricard, qui ont tous les deux débuté leur carrière dans une maison de disques, Black and Blue, un label spécialisé dans le jazz. Ils ont ainsi côtoyé pendant des années John Lee Hooker, Jo Jones, Harry Edison, BB King et travaillé avec Moustache pendant 10 ans pour la programmation du Jazz Club Lionel Hampton.
Ce lieu raffiné, redécoré par Pierre-Yves Rochon, propose un concert de jazz tous les soirs de 22h30 à 2h du matin.
Jazz Club Lionel Hampton du Méridien Etoile - 81 boulevard Gouvion Saint-Cyr - 75017 Paris
Métro : RER et métro Porte Maillot
Tel : 01.40.68.30.42
Tarifs : Droit d'entrée incluant une première consommation : de 23 à 29 euros


Ray Charles, ce géant, ce monstre sacré, " The Genius" nous a quitté.
Au delà de la futilité des mots, j'aimerai que tous les artistes de jazz, tous les groupes, connus ou non, lui rendent un vibrant hommage et intègrent quelques-uns de ses morceaux dans leur répertoire.
Il nous laisse un immense héritage après plus d'un demi-siècle de carrière, et plus de 10 000 concerts...
( I got a woman , Georgia on my mind, Hit the road jack, What I say, Unchain my heart...) Il a contribué avec sa voix éraillée à lancer un nouveau genre : la Soul Music, mélange de gospel et de blues sensualisé.
Un seul but : faire de la bonne musique. Quand il jouait il était dans son monde et le faisait partager. Et c'était trop cool.
Sa voix inimitable s'est éteinte mais son immense sourire et sa joie permanente resteront à jamais gravés dans nos mémoires.