En réponse
à un message de Patrice Hernu :
La théorie
des cordes ou des hyper cordes ? Une thèse que j’ai du mal
à assimiler, je m’explique :
Ce que nous
savons :
La physique repose aujourd'hui sur deux grandes théories,
1- La relativité générale, théorie de la gravitation
qui décrit le monde à l'échelle des distances astronomiques,
monde calme, prévisible.
2- La mécanique quantique quant à elle décrit le
monde des particules dites élémentaires qui, par comparaison
avec le monde sensible, paraît agité et imprévisible.
Ces deux théories ont conduit à de vastes succès
dans leurs propres domaines mais sont à l'origine d'incohérences
dans leurs applications conjointes.
Car certains phénomènes
impliquent les deux échelles :
Ainsi, un trou noir a un champ gravitationnel tel qu'il attire tout ce
qui passe à sa portée, y compris la lumière, ce qui
implique la relativité générale.
Cependant pour tenter de décrire la nature de la "matière"
dont il est constitué, il faut faire appel à la mécanique
quantique.
Les premiers instants du Big Bang posent un problème analogue.
De même, la
matière noire présente dans l’univers à plus
de 90% est à ce jour un mystère… (Du moins d’après
mes sources, Ciel & Espace éditée par le CREF, l’AFA,
et pas mal de bouquins sur le cosmos)
Par conséquent
certains physiciens ont adopté une attitude pragmatique : utilisons
chaque outil dans son domaine de validité sans nous poser de problèmes
!
A mon sens les théories
des cordes sont régies par le principe des hypothèses.
On pose tel postulat, ou telle hypothèse, et on voit ce qui en
découle. (C’est d’ailleurs comme cela que la science
progresse à ce qu’il me semble)
Les théories des cordes tentent de décrire des phénomènes
où ni la théorie gravitationnelle ni la physique quantique
ne le peuvent.
Cependant elles présentent un inconvénient majeur, leur
complexité extrême ne permet pas, à ce jour, d'aboutir
à des résultats utilisables sans approximations grossières.
De plus cet assemblage de particules les unes sur les autres, d’où
le nom de cordes, me paraît aller à l’encontre des
acquis.
Bien innocemment,
j’ai abordé le problème du hasard. Vous me dites qu’il
dessine un plan qui s'inscrit dans une rationalité.
Je m’abaisse bien humblement devant votre savoir mais en ce cas
dois-je comprendre qu’il est mesurable, et cela quelque soit son
degré d’entropie ?
Bien sûr il y a les calculs de probabilité, mais le hasard
n’est-il pas par définition aléatoire, donc imprévisible
?
Si la réponse est positive, il faudrait alors changer son nom,
dû moins sa définition : disons que ce serait un enchainement
de faits prévisibles, (et non imprévisibles) le premier
en entrainant un autre, qui lui-même en entrainerait un autre…etc.
Nous en arrivons donc
tout naturellement au dédoublement du temps, où l’on
trouve ce phénomène de "boules de neige".
Nous savons que la vitesse de la lumière résulte des théories
d’Einstein, cette-ci est toujours constante, et heureusement nous
la percevons tous de la même manière.
(Je ne parle évidemment pas de la vitesse relative, calculable
vectoriellement).
D’après Jean-Pierre Garnier Malet, "la vitesse de la
lumière est un vecteur d’informations que nous recevons au
même moment."
Quid de l’ouverture temporelle ?
Toujours selon Garnier Malet, je le cite : "entre deux instants perceptibles
il y a toujours un instant imperceptible : c’est l’ouverture
temporelle."
Prenons un exemple concret : Une lampe qui s’allume et s’éteint
50 fois par secondes (50Hz), ou bien un éclairage stroboscopique.
Nous ne voyons que ce qui est dans la lumière, mais si certains
d’entre nous étaient doués de nyctalopie nous verrions
ce qui est dans le noir.
Il est donc possible de voir la même réalité en même
temps mais pas simultanément…
Certains verraient le Yin, d’autres le Yang…, avec un décalage
d'un 10èm de seconde
D’après
Rupert Sheldrake, "L’esprit et la matière", "La
mémoire de l'univers", nous sommes des machines à penser
:
Toute pensée consciente est déclenchée par une pensée
inconsciente, qui a été elle-même engendrée
par une précédente pensée consciente, laquelle provient
de l’inconscient…Etc.
Or la 1ère question n’est pas évidente à retrouver,
voire même impossible, puisque toutes nos réponses suivantes
en découlent…
La théorie
sur le dédoublement du temps démontre qu’il en est
de même pour les particules, et cela jusqu’aux confins de
l’univers.
Sur ce sujet, je tenterais
un petit, et osé, apologue à propos d’Einstein (en
guise d’entre-acte) :
Admettons que sa première pensée ait été «
Areu », imaginons que cela ait engendré ceci ;
Areu -> Eureka -> Areu= MC2 -> E=MC2 !
(Je sais, c’est grotesque et primaire, mais comme je l’ai
dit ce n’est qu’une petite parabole, une petite parenthèse
distrayante)
Le dédoublement
se produit de manière cyclique, la "fin des temps" dans
le Livre des Morts signifierait-il donc "la fin d’un cycle
du temps" ?
Philip K. Dick, auteur
de SF, disait dans les années 50 que nous avions tous un double
virtuel, était-il doué de prescience ?
En somme, on peut assimiler la course du temps à une boucle, alors
en ce cas on peut se projeter dans le futur.
Les anciens consultaient
les Dieux, je pense notamment aux Egyptiens et aux Grecques, n’allaient-ils
pas dans le futur d’une certaine manière ?
Ils pouvaient même influer sur le futur, par exemple en décrétant
si oui ou non il fallait faire la guerre… auquel cas il y aurait
des descendants ou non.
Nous avons des leçons à apprendre des Anciens. Mais là
attention au fameux paradoxe du temps..!
A propos de la chute
du temps avec la lumière, de puissants radiotélescopes ont
détecté d’infimes traces du Big-bang.
Cependant je suis persuadé qu’on ne peut et ne pourra, même
dans un lointain futur, explorer plus avant puisque justement avant il
n’y a pas de lumière.
Quant à l’agnosticisme,
ou Agnus Dei pour faire un bon mot, ma foi…
Quoi que Stephen Hawking dans un de ses ouvrages n’avait pas écarté
l’hypothèse d’une intervention divine dans la création
de l’univers…
|