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~ Le sardinier Lubache ~
 
LUBACHE N° matricule SARDINIER O.S.P.C  
Armateur( et bénéficiaire)  : Badmojo AC-3929. Pascal Coquet Observations Scientifiques  
Diaporama Lubache

 

 Plans et conception : O.S.P.C logo OSPC
Coque, cabine, gréement et accastillage réalisé d’après photographies et avec roublardise   Ech :1/25(1m=4cm)  

Chantier mis en œuvre le :...........................................

1/09/1978   Charpente bois (balsa)
Réalisation de la COQUE PONT (nu)    
Courant 80 :GREEMENT 2 mâts blanc mat. Artimon et Misaine    
1 bras de charge sur Artimon

1 bras de charge sur mât principal avec crochet.
(olivette, émerillon, ameçon) avec poulie
(grosse poulie de levage, marron)
et 1 bôme pour foc ou trinquette		  
4 taquets ocre. 4 anneaux laiton. 2 petites poulies ocre.    
PONT avant : 1 mat, 1 guindeau à 3 axes, 1 casier (ocre et blanc).
arrière : 1 mât, accès à la cale, 1 trappe d’accès gouverne et cardan. (Allumettes taillées, exellent pour les caillebotis) peinture ocre mat, patiné avec un papier de verre très fin. 		 
AR : 1 mât, accès à la cale, 1 trappe d’accès gouverne et cardan. (couleur bois).        
         
Début 81 : Plaques immatriculation ENFIN !!      
Réalisation de la CABINE        
Sécurité Bombard (blanc mat/ corne de brume (vermillon)/ 2 bouées
2 feux de position / 2 feux de pont.		  
Equipement 2 portes / 4 fenêtres / 2 hublots / 1 cheminée (tuyau de cuivre).
1 échelle /1 plaque nominale à l’avant de la cabine(blanc sur ocre).		  
Peinture (tout Mat): vert –blanc - baguette ocre - blanc. Toit vert foncé. Entourage fenêtre ocre.  

Fin 81
Installation Moteur et gouverne radio commandés dans la cale.
Moteur alimenté par batteries, avec cardan pour le relier à l’ancre.
Interrupteurs et autres commandes électriques sous le casier AV. Accès aisé à la machinerie par les trappes. 2 récepteurs,
1 variateur, 1 rondelle crantée pour le gouvernail. (Monté sur tige filetée).
Livré le : 01.09.1982. FIN DU GROS ŒUVRE    
 
Février 2002. Reprise du chantier du « LUBACHE »pour modifications de :
Armement, équipement, gréement, accastillage, ponçage, peintures, afin d’en faire un sardinier armé, paré pour la haute mer.
Courant 2002
Dépose de la cabine, des mâts, du casier, de la porte de cale, de la trappe et du guindeau.
Ponçage de la coque et du pont.
Application d’enduit, calfatage. Peinture de la coque. (rouge carmin)
Peinture du bouchin vif en blanc mat n°34.
Peinture ocre sur liséré de flottaison.
Janvier 2003
    
Confection d’une poulie pour remonter le filet. C'est une poulie de pont, noir mât.
Pose en biais sur le plat-bord bâbord. Etriers et coffrage en bois, peints en vert.
Modifications du gréement :Pose de la commande poulie à coté, sur le pont : un micro-interrupteur de magnétophone Uher 4200.
Coupleur sur mat principal pour attacher son bras de charge.
(Pièce de cardan miniature, gris).
Pose d’une antenne radio en haut mât principal.
Pose d’une boule paratonnerre à coté de l’antenne.
(Une épingle à cheveux, peinte en noir mat).
Un émerillon, faisant office de crochet et peint en noir mat,
est relié à la poulie de levage par un bout rouge.		 charge AV  
Les mâts sont tenus pat étrier.(blanc mat)
Sont rajoutés : 4 taquets sur le pont pour fixer les étais ainsi que 4 anneaux laiton sur plat-bord.
(Dont 1 pour le crochet situé à l’avant).
Confection treuil pour mât de charge artimon.(Compteur d’un magnéto, sans les chiffres, dessus balsa, peint d’un mélange
de noir mat et vert foncé). Fixé sur pont AR.
Le pont : Le bord franc est maintenant équipé d’un caillebotis.
  A l’arrière, une partie du pont est parqueté.
  (Effet parquet : peinture beige clair- 1 seule couche sans insister - ou :
  Traits au crayon, (lattes) vernis chêne clair
  Confection de 2 filets de pêche. (sac patates et sac mandarines).
Le sac est coupé en rectangle, un fil d’acier agrémenté de petits plombs est cousu en bas dans le sens de la longueur. Puis un cordage (fil à gigot) est agrémenté de flotteurs (chevilles plastiques coupées, peintes) en haut.
Il est terminé par 2 boucles enfermant chacune 1 plus gros flotteur. (Plus grosse cheville, voyante, peinte en rouge vermillon).		  
D’où l’idée de confectionner une bonne gaffe.  
Pointe de gaffe : l’embout d’un pot de colle, le crochet mis en forme dans un étau est durci par la colle.  
Dans la foulée, faisons une rame. ( autant encombrer le pont)  
4 cabestans, aussières, (amarres)et caisses sur le pont sur le pont.  

12/9/03 Casiers à langouste avec piquet :fond en balsa.
(Boite ronde coupée à 25 mm. noire mat, recouverte d'une voilette de deuil.)

Flotteur en polystirène 6*8 sur 6mm, Piquet 7,5 cm
Plomb :bout de cheville, fanion.

    
Un joli foc d'artimon, taillé dans un tissu blanc pas net qui a servi de chiffon.
Cabine vitrée.            
2èm filet.          
Autres cordages.          
Pompe et tuyau d’arrosage sur flanc cabine.          

Pose d’une boule paratonnerre à coté de l’antenne. (Une épingle à cheveux, peinte en noir mat).
Un émerillon, faisant office de crochet et peint en noir mat, est relié à la poulie de levage par un bout rouge
Les mâts sont tenus pat étrier.(blanc mat)

Sont rajoutés : 4 taquets sur le pont pour fixer les étais ainsi que 4 anneaux laiton sur plat-bord.
(Dont 1 pour le crochet situé à l’avant).

Confection treuil pour mât de charge artimon.(Compteur d’un magnéto, sans les chiffres, dessus balsa, peint d’un mélange
de noir mat et vert foncé). Fixé sur pont AR.

Le plus délicat à faire est de "vieillir" le bateau, l'user, le cabosser, le salir;
En faire en somme un vieux baroudeur des mers.

Pour cela, après avoir enduit la coque je l'ai jeté plusieurs fois parterre. Quand j'estime quelle présente assez d'imperfections,
je calfate les trous avec de la colle à bois, colle blanche uniquement, et qu'en elle est sèche je l'a ponce avec un papier
de verre à grain assez fort
Où on remonte le filet, les casiers, là où tout simplement on saute sur le quai, bref ou le plat bord est le plus utilisé, j'ai donné
quelques coups de scie égoine, puis j'ai un peu limé la surface, mais pas trop, avec une queue de rat très fine et j'ai fini au
papier de verre.
Pour ce qui est de la peinture je fais toujours des mélanges.
Ainsi les mâts en bois ne vieilissent pas de la même facon que la coque qui trempe dans l'eau.
j'ai pris un pot (Humbrol) de blanc mat dans lequel je fais tombé UNE goutte de noir.
Pour le liseret de la coque j'y ai ajouter UNE goutte de vert forestier.
Partout, que ce soit treuil, poulies, crochet, amarres, Bombard, corne de brume, aux abords des porte, de la cabine.
Tout salir, même les vêtements du pêcheur!
Il faut s'imaginer à bord et voir quels seraient nos points d'appui, nos tâches, et quelle est l'action de l'eau et du sel ...
Sur le pont, des traces d'eau, de sel, des taches sur les portes, l'échelle de coupée, les noeuds des cordages au cabestans,
du cambouis près du guindeau, des treuils, de la rouille un peu partout et surtout aux sorties d'eau.
Pour tout ça, on réalisera divers mélanges de peinture :
Rouille: ocre/vert f/noir/jaune-
- Cambouis: noir/ocre/rouge carmin
- Traces d'eau: vernis clair très délayé au White spirit
Les cordages sont trempés dans un bain de couleurs variées et du white.
Impuretés, sel:
Il suffit de tremper les doits délicatement dans la colle ( à l'éther cette fois),
de balayer la surface à salir et de disperser de la sciure fine dessus.
Place à l'imagination !
J'ai mis 24 ans à réaliser mon bateau, non pas pour l'assemblage mais pour l'observation.
J'en suis très fier à présent. Comme d'un vrai !
Photo Lubache
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